Shaykh ‘Umar as-Sa’dan nous rapporte une anecdote riche d’enseignements :
J’étais dans un taxi à Médine et j’ai remarqué que le chauffeur était un jeune homme rasé de près. Malgré cela, il faisait du dhikr à plusieurs reprises. Il a également demandé un peu de silence jusqu’à ce qu’il finisse tout ses adhkār.
Je lui ai alors dit :
« Puis-je te demander quels fruits vois-tu dans ta vie quotidienne grâce à ces adhkār ? As-tu vu des bienfaits spéciaux d’Allah en échange de ces adhkār ? »
Sa réponse fut :
« Celui qui pense de cette manière n’est rien d’autre qu’un homme d’affaires et non pas un serviteur. Un homme d’affaires ne donne que pour attendre de recevoir un plus grand retour, tandis qu’un serviteur est un servant qui remplit son rôle ; s’il reçoit quelque chose de son Maître, il le remercie. »