L’imam Ibn Rajab, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« La patience se divise en trois types : la patience dans l’obéissance à Allah, la patience pour éviter ce qu’Allah a interdit et la patience pour faire face aux décrets douloureux d’Allah. Les trois types convergent dans le jeûne, car cela implique de la patience dans l’obéissance à Allah, de la patience pour s’abstenir de ce qu’Allah a interdit, et la patience pour supporter les épreuves de la faim et de la soif. La douleur et les difficultés éprouvées par celui qui jeûne en accomplissant les actes d’adoration sont récompensées par Allah. »
Puis il utilise le verset suivant comme justification :
ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمْ لَا يُصِيبُهُمْ ظَمَأٌ وَلَا نَصَبٌ وَلَا مَخْمَصَةٌ فِي سَبِيلِ اللَّهِ وَلَا يَطَئُونَ مَوْطِئًا يَغِيظُ الْكُفَّارَ وَلَا يَنَالُونَ عَنْ عَنْ دُوٍّ نَّيْلًا إِلَّا كُتِبَ لَهُم بِهِ عَمَلٌ صَالِحٌ ۚ إِنَّ اللَّهَ لَا يُضِيعُ أَجْرَ الْمُحْسِنِينَ
« Car ils n’éprouveront ni soif, ni fatigue, ni faim dans le sentier d’Allah, ils ne fouleront aucune terre en provoquant la colère des infidèles, et n’obtiendront aucun avantage sur un ennemi, sans qu’il ne leur soit écrit pour cela une bonne action. En vérité Allah ne laisse pas perdre la récompense des bienfaiteurs. »
[Sourate At-Tawbah – V.120]