Madhab Hanbali

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Argumentation en faveur des parents du Prophète ﷺ sur leur sort dans l’au-delà

As salamu ‘alaykum wa rahmatu Llah,

 

PREMIEREMENT,

Ses parents ﷺ sont morts avant qu’il ne soit envoyé comme Prophète, et il n’y a aucune punition pour eux comme Allah a dit :

« Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager.» [Sourate Al-Isra – V.15]

Beaucoup de savants sont d’accord sur l’affirmation selon laquelle celui qui meurt alors que la da’wa ne l’a pas atteint, meurt sauvé. Ceci a été défini par l’Imam Shafi’i et certains fuqaha’ ont expliqué que la raison est que cette personne est en état de Fatra (période sans Messager) et n’a pas obstinément refusé ni rejeté aucun Messager.

 

[Preuve du Coran]

 

« Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager.» [Sourate Al-Isra – V.15]

« C’est que ton Seigneur n’anéantit point injustement des cités dont les gens ne sont pas encore avertis. » [Sourate Al-An’am – V.131].

« Si un malheur les atteignait en rétribution de ce que leurs propres mains avaient préparé, ils diraient: « Seigneur, pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé un Messager ? Nous aurions alors suivi Tes versets et nous aurions été croyants. » [Sourate Al-Qasas – V.47] Ibn Abi Hatim ajoute le hadith : « Ceux qui meurent en état de Fitra diront : ‘Mon Seigneur, aucun livre ni messager ne m’est parvenu, et il a récité ce verset. » [Bukhary et Muslim]

« Et si Nous les avions fait périr par un châtiment avant lui [Muhammad], ils auraient certainement dit: « Ô notre Seigneur, pourquoi ne nous as-Tu pas envoyé de Messager ? Nous aurions alors suivi Tes enseignements avant d’avoir été humiliés et jetés dans l’ignominie. » [Sourate Taha – V.134]

« Ton Seigneur ne fait pas périr des cités avant d’avoir envoyé dans leur métropole un Messager pour leur réciter Nos versets. Et Nous ne faisons périr les cités que lorsque leurs habitants sont injustes. » [Sourate Al-Qasas – V.59] Ibn Abi Hatim cite les explications d’Ibn ‘Abbas et de Qatada selon lesquelles cela fait référence aux habitants de La Mecque, qui n’ont été condamnés qu’après que le Prophète ﷺ leur a été envoyé et qu’ils l’ont renié.

 » afin que vous ne disiez point: « On n’a fait descendre le Livre que sur deux peuples avant nous, et nous avons été inattentifs à les étudier. » [Sourate Al-An’am – V.156] 

« Et Nous ne faisons pas périr de cité avant qu’elle n’ait eu des avertisseurs, [à titre de] rappel, et Nous ne sommes pas injuste. » [Sourate Ash-Shu’ara – V.208/209] ‘Abd ibn Hāmid, Ibn al-Mundhir et Ibn Abi Hatim citent Qatada dans leurs tafsirs selon lesquels la révélation, la preuve et l’exhortation doivent précéder la condamnation.

« Et là, ils hurleront: « Seigneur, fais-nous sortir; nous ferons le bien, contrairement à ce que nous faisions. » -« Ne vous avons-Nous pas donné une vie assez longue pour que celui qui réfléchit réfléchisse ? L’avertisseur, cependant, vous était venu. Et bien, goûtez (votre punition). Car pour les injustes, il n’y a pas de secoureur. » [Sourate Fatir – V.37] Les commentateurs ont dit : « L’avertisseur est le Prophète ﷺ ».

[Preuve dans le Hadith]

 

Hadith concernant le test des gens de la Fatra au Jour de la Résurrection et l’entrée au Paradis de ceux qui obéissent et l’entrée dans le Feu de ceux qui désobéissent :

Ahmad, Ibn Rahawayh, Ibn Mardawayh et Bayhaqi ont dit qu’il est sahīh par Aswad ibn Sari’. Le Prophète ﷺ a dit :

« Quatre (personnes) présenteront des excuses le Jour de la Résurrection : le sourd, l’idiot, le vieillard sénile et celui qui est mort en état de Fatra. Le premier dira : je n’ai rien entendu ; le second, l’Islam est venu et les enfants des rues me jetaient des excréments ; le troisième, l’Islam est venu et je n’avais pas la raison, et le quatrième, mon Seigneur, aucun Messager n’est venu vers moi. Allah Lui-même prendra leur engagement de Lui obéir. Il leur sera demandé d’entrer dans le Feu (à titre de test). Ceux qui obéissent y trouveront calme et sécurité, tandis que ceux qui refusent y seront entraînés. »

Al-Bazzar et Tirmidhi ont considérés le hadith suivant comme Hasan (Bon) : Le Prophète ﷺ a dit :

« Celui qui est mort en état de Fatra, le fou et l’enfant diront respectivement : (Le premier dira) Aucun Livre ni Messager ne m’est parvenu ; (Le deuxième dira) Tu ne m’a doté d’aucune raison pour comprendre le bien ou le mal ; (Le troisième dira) Je n’ai pas eu l’occasion de faire quoi que ce soit. Un feu leur sera présenté et il leur sera demandé d’y entrer. Ceux qui auraient bien fait dans la vie d’ici-bas obéiront et y entreront (temporairement) tandis que ceux qui auraient désobéi dans la vie d’ici-bas refuseront. Allah leur dira : Vous Me désobéissez (en Me voyant), alors comment pourriez-vous obéir à Mes Messagers en Mon absence ? » 

Al-Bazzar et Abu Ya’la ont rapporté la même narration avec l’ajout du vieil homme sénile. Ceux qui obéissent et entrent dans le feu le traverseront rapidement. (Anas)

‘Abd  ar-Razzaq, Ibn Jarir, Ibn al-Mundhir, Ibn Hatim, avec une chaîne authentique qui répond aux critères de Bukhary et de Muslim : Le Prophète ﷺ a dit :

« Celui qui est mort en état de Fatra, le fou, le sourd, le muet et le sénile recevra un messager (à ce moment-là) qui dira : Entrez dans le feu. Ils discuteront et diront : Comment se fait-il qu’aucun messager ne nous soit parvenu ? Mais malheur à eux ! S’ils y étaient entrés, ils l’auraient trouvé frais et sûr. Celui qui accepte et obéit y entrera. Abu Hurayra, qu’Allah l’agrée, a ajouté : Lisez : « Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager.» [Sourate Al-Isra – V.15]

Al-Bazzar et Hakim rapportent un hadith jugé sahīh selon les critères de Bukhary et Muslim : Le Prophète ﷺ a dit :

« Les habitants de la Jahiliyya viendront le Jour du Jugement portant leurs idoles sur le dos. Allah les interrogera et ils diront : Ô Seigneur, Tu ne nous as pas envoyé de Messager et rien de Toi ne nous est parvenu. Si vous nous en aviez envoyé un, nous aurions été vos serviteurs les plus obéissants. Allah dira : Dois-je tester votre obéissance ? Et Il leur dira d’entrer dans le feu et d’y rester. Ils y entreront et reviendront, craignant sa fureur et ses exhalaisons, et ils diront : Notre Seigneur, protège-nous de lui. Il dira : N’as-tu pas promis de M’obéir si Je t’ordonnais quelque chose ? Ils s’engageront à nouveau et y entreront, pour ensuite revenir et plaider à nouveau. Le Prophète ﷺ a dit : S’ils y étaient restés la première fois, ils l’auraient trouvé frais et sûr. » (Thawban)

Baydawi et Tajuddīn Subki ont dit :

« Nous croyons que ceux que la Da’wa (l’Appel) n’a pas atteint meurent sauvés, et que de leur vivant, ils ne sont pas combattus jusqu’à ce qu’ils rejettent un appel clair, et qu’ils bénéficient d’une protection dans leur vie et leurs biens, etc. »

Or, cette approche (exemption de punition), s’applique-t-elle à tous les gens de la Jahiliyya ? Non, cela s’applique plutôt spécifiquement à ceux qui n’ont jamais été atteints par l’appel d’un précédent prophète. Quant à ceux qui ont été atteints par l’Appel et qui ont rejeté ce Prophète précédent, personne ne conteste qu’ils sont définitivement dans le Feu.

Les parents nobles (du Prophète ﷺ), d’après ce que l’on sait d’eux, appartiennent au premier groupe selon notre croyance.

Aucun appel ne leur parvint, car le Prophète précédent était venu environ six cents ans plus tôt, et parmi les rares théologiens des Gens du Livre qui connaissaient encore les dispensations prophétiques (originales) et appelaient les gens à la religion, un infime reste était laissés dispersés ici et là entre le Sham et d’autres lieux.

Ils ne savaient pas mieux que la majorité des habitants de La Mecque, dont l’ignorance même du fait qu’Allah envoie des prophètes est démontrée dans les versets : « Allah envoie-t-il un messager humain ? [Sourate Al-Isra V-.94] et « Si Allah avait voulu, ce sont des Anges qu’Il aurait fait descendre. Jamais nous n’avons entendu cela chez nos ancêtres les plus reculés. » [Sourate Al-Mu’minun – V.24]

L’Imam ‘Izz ad-Din ibn ‘Abd As-Salam a dit (dans al-Amali) :

« Chaque Prophète a été envoyé vers son propre peuple, à l’exception du nôtre, ce qui signifie que tout peuple auquel aucun messager n’a été envoyé auparavant fait partie des ahl al-Fatra, à l’exception des descendants d’un Prophète nés dans d’autres nations [par exemple les descendants d’Ibrahim menant à Shu’ayb ], parce que sa Loi les concerne également. Mais si la dispensation précédente est effacée, alors tous les gens deviennent des gens de la Fatra. » C’est une preuve catégorique que les parents nobles sont sans aucun doute des gens d’al-Fatra, car ils ne descendent ni de ‘Isa ni de sa nation.

Passons maintenant à d’autres preuves tirées du Hadith. La déclaration d’Ibn Hajar selon laquelle la conjecture correcte est que la famille entière du Prophète ﷺ obéira lorsqu’on lui demandera le Jour du Jugement dernier est déduite de ces sources :

Le Hadith rapporté par al-Hakim dans le Mustadrak d’après Ibn Mas’ud et qualifié d’authentique, que :

« Un jeune homme des Ansar qui posait beaucoup de questions demanda un jour au Prophète ﷺ : « Tes parents sont-ils dans le Feu ? Ce à quoi le Prophète ﷺ répondit : « Mon Seigneur a promis de me donner ce que je demande à leur sujet, et ce jour-là, je me tiendrai au poste louable (d’intercesseur en chef). »

Le Hadith cité par Ibn Jarir at-Tabari d’après Ibn ‘Abbas selon lequel le verset « Et ton Seigneur te le donnera afin que tu sois satisfait » [Sourate Ad-Duha – V.5] fait allusion au plaisir du Prophète ﷺ qu’aucun membre de sa famille n’entre le feu.

Le Hadith d’Abu Sa’id dans « Sharaf an-nubuwwa », Tabari (Dhakha’ir al-‘Uqba) et al-Mulla dans sa Sîra d’après ‘Umran ibn Husayn :

Le Prophète ﷺ a dit : « J’ai demandé à mon Seigneur de ne mettre aucun membre de ma famille dans le Feu et cela m’a été accordé. »

 

[Réponses aux objections]

 

Passons maintenant aux objections suivantes :

Muslim a rapporté sous l’autorité d’Anas :

« Un homme dit : Ô Messager d’Allah ﷺ, où est mon père ? Il dit : « Dans le Feu ». Quand l’homme partit, il le rappela et lui dit : « En vérité, mon père et ton père sont dans le Feu. » 

Muslim et Abu Dawūd ont rapporté sous l’autorité d’Abu Hurayra :

« Que le Prophète ﷺ a demandé la permission de demander pardon pour sa mère et cela ne lui a pas été accordé [et il a demandé la permission de visiter sa tombe et cela lui a été accordé]. »

La réponse est que les narrateurs ne sont pas d’accord sur les mots : « En vérité, mon père et votre père sont dans le Feu ». La chaîne utilisée par Muslim est celle de Hammad ibn Salama – de Thabit – d’Anas. Elle est contredite par la chaîne de Mu’ammar – de Thabit – (d’Anas), qui ne mentionne pas ces paroles, mais qui dit : « Il le rappela et dit : « Quand tu passeras près de la tombe d’un mécréant, informe-le sur le Feu de l’Enfer. »

Il n’y a aucune mention du père du Prophète ﷺ dans cette dernière version, et sa chaîne est plus solide (athbat) car Mu’ammar est plus fiable que Hammad, dont la mémoire a été remise en question et dont certains récits ont été rejetés. Bukhary n’a rien collecté de lui, pas plus que Muslim dans les usul (Hadiths liés aux principes de la Shari’ah), sauf par le biais de Thabit. Mu’ammar est digne de confiance à tous ces points de vue et Bukhary comme Muslim l’utilisent. Sa version est donc plus fiable.

Le Hadith passe également par une autre chaîne dans une formulation similaire à la version de Mu’ammar :

Al-Bazzar, Tabarani et Bayhaqi le citent sous l’autorité d’Ibrahim ibn Sa’d – d’az-Zuhri – de ‘Amr ibn Sa’d – de son père, que :

« Un Arabe bédouin dit au Prophète ﷺ : « Où est mon père ? Il répondit : « Dans le feu ». L’homme dit : « Et où est le tien ? » Le Prophète ﷺ répondit : « Chaque fois que vous passez devant la tombe d’un mécréant, parlez-lui du Feu. »

La chaîne ci-dessus est authentique selon les critères de Bukhary et Muslim : la confiance en elle prime donc sur toute autre (qui ne répond pas à ce critère). Tabarani et Bayhaqi ajoutent que l’Arabe est entré plus tard dans l’Islam et a dit : « Le Prophète ﷺ m’a imposé un lourd fardeau, car je ne suis pas passé devant une seule tombe d’un mécréant sans lui parler du Feu. » Ibn Majah cite quelque chose de similaire à travers Ibrahim ibn Sa’d – d’az-Zuhrī – de Salim – de son père.

L’ajout ci-dessus montre sans aucun doute que les paroles prononcées par le Prophète ﷺ avaient une signification générale et que l’Arabe reçut un ordre qu’il exécuta toute sa vie. Cependant, dans le premier récit, rien ne lui a été ordonné. Il est clair que le premier narrateur l’a raconté sous la forme qu’il a comprise (de manière incorrecte).

Al-Hakim dans le Mustadrak raconte ce qui suit (sahih) sous l’autorité de Luqayt ibn ‘Amr, que ce dernier s’est rendu à Médine avec une délégation comprenant Nuhayk ibn ‘Asim ibn Malik ibn al-Muntafiq pour voir le Prophète ﷺ. Ce dernier a demandé:

« Y a-t-il quelque chose de bon parmi nous qui étions dans la Jahiliyya ? » Il dit : « Votre père al-Muntafiq est dans le Feu. » Nuhayk a déclaré : « J’ai cru qu’un abîme s’était ouvert entre la peau de mon visage et ma chair quand je l’ai entendu dire cela à propos de mon père devant tout le monde. J’ai voulu dire : ‘Et le tien, ô Prophète ﷺ’, mais j’ai jugé plus approprié de dire à la place : ‘Et votre famille, ô Prophète ? ﷺ » Le Prophète ﷺ répondit : « Chaque fois que vous voyez la tombe d’un idolâtre, qu’il soit des Quraysh ou de ‘Amr, dites : Muhammad m’envoie vers vous pour vous parler du Feu. »

Ce qui précède est le récit le plus clair de ce qui s’est passé. Or, même si les mots « Mon père et ton père » sont établis comme authentiques, cela ne signifie pas ‘Abdullah mais Abu Talib [cf. Les récits de Bukhary et Muslim sur le dakhdakh ou feu superficiel dans lequel il est placé en raison de l’intercession du Prophète ﷺ], de la même manière que ce que l’Imam Razi a dit à propos du Prophète Ibrahim appelant son oncle : ‘mon père’. Cela ressort clairement du fait qu’Abu Talib appelait communément son neveu « Mon fils », et c’est ainsi que les Quraysh l’appelaient également lorsqu’ils disaient : « Dis à ton fils d’arrêter d’insulter nos dieux ».

Il a également été déclaré dans le Hadith que le plus indulgent parmi les victimes du Feu de l’Enfer est Abu Talib [Bukhary et Muslim]. Si les parents du Prophète ﷺ étaient dans le Feu, ils seraient sûrement ceux qui seraient punis avec le plus d’indulgence. Les spécialistes des principes de jurisprudence (usul) appellent cela une preuve allusive (dalalat al-ishara).

Quant au deuxième Hadith : que le Prophète ﷺ n’était pas autorisé à prier sur la tombe de sa mère (il est authentique, cependant), il doit être expliqué correctement, car c’est une règle d’usul que chaque fois que des preuves irréfutables contredisent un Hadith authentique, alors le Hadith doit être interprété de manière à éliminer la contradiction, et les preuves ont préséance sur lui [c’est-à-dire qu’il ne peut pas être interprété comme signifiant qu’elle est dans le Feu quand il est prouvé le contraire].

Le contre-argument peut être avancé qu’au début de l’Islam, on ne priait pas sur le musulman qui mourait avec des dettes impayées (et demander pardon pour ces dettes n’était pas autorisé). La mère du Prophète peut avoir eu ceci ou d’autres raisons qui l’ont empêché de prier sur elle, ce qui ne fait pas d’elle une mécréante.

Quant au Hadith « Ta mère est dans le Feu…. Ma mère est avec ta mère », il est très faible et contient en outre une indication que l’intercession du Prophète ﷺ peut servir à les faire sortir du Feu : « Tout ce que je demanderai à mon Seigneur à propos d’eux deux [les parents ﷺ du Prophète ], j’espère qu’Il ​​me le donnera. Je me tiendrai, ce jour-là, à la louable Station. »

 

[Conclusion]

 

Enormément de savants ont convenu de ce qui précède, à savoir que les parents du Prophète ﷺ sont au Paradis, sans qu’il soit nécessaire pour eux de considérer les deux Hadiths de Muslim comme abrogés. Cependant, comme l’a souligné al-Suhayli, il n’est pas approprié pour les musulmans de dire une chose telle que : « Les parents du Prophète ﷺ sont dans le Feu », comme il l’a dit lui-même : « N’offensez pas les vivants en insultant les morts, » et Allah a dit : « Ceux qui offensent Allah et Son messager, Allah les maudit ici-bas, comme dans l’au-delà et leur prépare un châtiment avilissant. » [Sourate Al-Ahzab – V.57]

Al-Qadi Abu Bakr ibn al-‘Arabī, le savant Maliki, fut interrogé sur l’homme qui avait effectivement prononcé une telle déclaration, et il répondit : « Un tel homme est maudit. »

Et Allah est plus savant.

 

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